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À PROPOS
Aimé Césaire
Aimé Fernand David Césaire est un poète et homme politique français martiniquais, né le 26 juin 1913 à Basse-Pointe et mort le 17 avril 2008 à Fort-de-France1. Il est l’un des fondateurs du mouvement littéraire de la négritude et un anticolonialiste résolu.
Aimé Césaire faisait partie d’une famille de sept enfants ; son père était administrateur et sa mère couturière. Son grand-père fut le premier instituteur noir en Martinique et sa grand-mère, contrairement à beaucoup de femmes de sa génération, savait lire et écrire, aptitudes qu’elle enseigna très tôt à ses petits-enfants2. De 1919 à 1924, Aimé Césaire fréquente l’école primaire de Basse-Pointe, commune dont son père est contrôleur des contributions, puis obtient une bourse pour le lycée Victor-Schoelcher à Saint-Pierre (lycée qui été déplacé à Fort-de-France après l’éruption de la Montagne Pelée en 1902[réf. nécessaire]). En septembre 1931, il arrive à Paris en tant que boursier pour entrer en classe d’hypokhâgne au lycée Louis-le-Grand où, dès le premier jour, il rencontre Ousmane Socé Diop à la Sorbonne puisLéopold Sédar Senghor dans les couloirs du lycée Louis-le-Grand, avec qui il noue une amitié qui durera pendant plusieurs années…
Pierre Aliker : L’homme en blanc | Région Martinique - Blog
Médecin et homme politique martiniquais, Pierre Aliker nait le 9 février 1907 au Lamentin (Martinique). Frère cadet de André Aliker (1894 -1934) journaliste du journal Justice assassiné, le docteur Aliker portera le deuil de son frère tout au long de sa vie en étant toujours vêtu de blanc.
Il est le premier martiniquais interne des Hôpitaux de Paris lorsqu’il entame ses études de médecine. Titulaire d’un doctorat en médecine, spécialité chirurgie en 1938, il rentre en Martinique en tant que chirurgien.
Aliker, le combattant
Il s’engage en politique en 1945 aux côtés de son ami et figure sur la liste électorale de Césaire lors des municipales de Fort de France. Le docteur Aliker a été le premier adjoint d’Aimé Césaire à la mairie de Fort-de-France. Pendant 56 ans le poète et le docteur ont dirigé ensemble la capitale martiniquaise.
Ensemble, ils ont entrepris de grands chantiers dans la capitale foyalaise tels que la protection de la ville-basse contre les inondations, en canalisant notamment les rivières Madame et Monsieur, la distribution de l’eau courante et la lutte contre les maladies avec la création d’un bureau municipal de santé, l’électrification de la ville, la création de 70 écoles et 15 crêches réparties dans les quartiers de la ville.
Le 28 mars 1958, il co-fonde avec Aimé Césaire, un nouveau parti politique le PPM (Parti progressiste Martiniquais). Il en a été le vice-président jusqu’en 2005, ce parti prône l’autonomie de la Martinique dans un ensemble français décentralisé.
Il est par ailleurs conseiller général du canton 3 de Fort-de-France de 1958 à 1970. Pierre Aliker fonde le SICEM (Syndicat intercommunal du Centre de la Martinique) qu’il présidera de 1997 à 2001. Le SICEM devient le 27 décembre 2000 la CACEM (Communauté d’agglomération du Centre de la Martinique).
Aliker, le sage
Le sage martiniquais était un homme vif, ponctuel, et un exemple pour les nouvelles générations. l’une de ses devises « les Martiniquais doivent viser l’excellence » ne l’a jamais quitté.
Le 9 février 2007, la municipalité de Fort-de-France célèbre le centenaire de sa naissance en rebaptisant le stade de Dillon à Fort-de-France Stade Pierre Aliker, lui rendant ainsi hommage.
Le 20 avril 2008, c’est dans ce même stade, que Pierre Aliker rend un dernier et touchant hommage à son ami et compagnon de toujours, Aimé Césaire, lors des obsèques du poète. Il prononce à cette occasion, en présence du Président de la République, Nicolas Sarkozy, et de nombreux ministres, cette phrase depuis devenue célèbre: “les meilleurs spécialistes des affaires martiniquaises, ce sont les Martiniquais”.
Le 31 janvier 2009, il épouse Marcelle Landry (1929-2011), une infirmière rencontrée soixante ans plus tôt, il a alors 102 ans. Le 27 octobre 2013, il est hospitalisé à la suite d’une chute à son domicile, l’opération du fémur qu’il subit alors est couronnée de succès. Mais déjà fatigué, il a du mal à récupérer et décède ce 5 décembre 2013 à l’âge de 106 ans




Lucette Michaux-Chevry
Avocate de profession, elle est élue conseillère générale (apparentée socialiste) dans le canton de Saint-Claude en 1976, puis nommée secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargée de la francophonie du gouvernement Chirac II du 20 mars 1986 au 10 mai 1988, puis ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères, chargée de l'Action humanitaire et des Droits de l'Homme du Gouvernement Édouard Balladur du 29 mars 1993 au 16 mai 1995.
Elle est élue sénatrice de la Guadeloupe le 24 septembre 1995, puis réélue le 26 septembre 2004. Elle perd la présidence du conseil régional de la Guadeloupe en 2004[1]. La défaite de Lucette Michaux-Chevry en 2004 suivie de celles de Jacques Lafleur en Nouvelle-Calédonie en 2007 et de Gaston Flosse en Polynésie française en 2005 marquent la fin d'une époque des proches de Jacques Chirac au pouvoir dans les territoires d'outre-mer français. Elle avait été condamnée à payer 20 000 euros pour « favoritisme dans l’attribution de marchés publics »[2].
La querelle a toujours été très vive entre Gabrielle Louis-Carabin (députée-maire du Moule) et Lucette Michaux-Chevry. Les deux femmes ont depuis quelques années, multiplié les attaques. Amie personnelle de Jacques Chirac, Lucette Michaux-Chevry a toujours refusé de créer une section locale du RPR ou de l’UMP en Guadeloupe. À l’inverse, la députée-maire du Moule se prévalant du soutien personnel de Nicolas Sarkozy est passé outre. Lors de ses meetings en Guadeloupe, Nicolas Sarkozy, alors président de l’UMP a dû batailler ferme et multiplier les appels à l’union et l’unité derrière lui. Depuis les querelles entre les deux femmes ont quelque peu diminué.
Au Sénat, elle est membre de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, membre du Groupe français de l'Union interparlementaire (UIP) et membre du Comité directeur du Fonds pour l'emploi dans les départements d'outre-mer et la collectivité territoriale de Saint-Pierre-et-Miquelon (FEDOM). Elle décide de ne pas se représenter lors des sénatoriales de 2011.
Elle est la mère de Marie-Luce Penchard (née en 1959), secrétaire d'État (puis ministre) chargée de l'outre-mer de 2009 à 2012 et qui lui succède à la mairie de Basse-Terre en 2014.
Aux élections départementales de 2015, elle est battue dès le premier tour dans son canton[3].
